Un groupe d’internautes québécois
lancera la semaine prochaine une version locale de Wikileaks,
QuébecLeaks. Son objectif est de lutter contre la corruption «par
l’instauration de systèmes offrant une transparence complète», a
révélé le groupe à La Presse Canadienne.
La difficulté pour les journalistes de
protéger leurs sources aurait également contribué à la naissance
de l’organisation, a expliqué un représentant anonyme à l’agence
de presse. En effet, les tribunaux canadiens n’accordent une
protection aux sources journalistiques qu’au cas par cas, ce que
déplore Reporters Sans Frontières et la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec.
Aucun nom n’est pour le moment associé
à QuébecLeaks qui présentera son porte-parole le 16 février, jour
du lancement officiel du site. Le groupe mentionne notamment le sort du
fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, pour expliquer sa discrétion.
Tenu responsable du «11 septembre
de la diplomatie mondiale», le site est menacé d’asphyxie et son
fondateur est considéré comme l’ennemi public numéro un dans
plusieurs États.
Voir aussi:
La confidentialité des sources: un principe à concrétiser
Wikileaks: signe du déclin des médias?
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