Un ancien envoyé se souvient

Une première journaliste canadienne est tombée en Afghanistan, peu avant la nouvelle année. Sa dépouille est revenue au Canada le dimanche 4 janvier 2010, avec ceux de quatre militaires canadiens. Le blindé dans lequel ils circulaient a été soufflé par un engin explosif.

Le journaliste Pierre-André Normandin, du quotidien Le Soleil, s’est rendu en Afghanistan en août 2009. Il ne connaissait pas Michelle Lang, mais se dit secoué par la nouvelle.

Couvrir en zone de guerre représente toujours des risques, qui se succèdent continuellement. La présence de l’armée confère des avantages et des inconvénients avec lesquels il importe de conjuguer pour parvenir à recueillir l’information nécessaire à une couverture adéquate du conflit. D’autres alternatives existent, mais elles ne se traduisent pas par une sécurité accrue.

Dans une entrevue accordée à son collègue Marc Allard, Pierre-André Normandin fait un retour sur sa mission et les réalités qui y sont associées.