Florian Sauvageau |

[…] 1) Le journaliste traditionnel copié-collé

Il livre sa marchandise pour le média traditionnel d’abord, même si Internet s’en servira.

Je le lis à travers les textes des journaux du matin repris par Canoe ou Cyberpresse. Je le retrouve aussi dans les textes d’agences de presse d’ici et d’ailleurs (en considérant les agences comme des sources traditionnelles).

En 2008, j’estime que ces bons vieux artisans se trouvent derrière 35%
de l’information journalistique que je consomme sur Internet, les
salles de rédaction traditionnelles étant plus peuplées que les
nouvelles sections destinées aux petites équipes du web. Ils seront de
moins en moins épargnés par la tendance des patrons à vouloir publier
la nouvelle de plus en plus vite.

Depuis peu, cette compétition
s’est installée entre les sites web des entreprises de presse qui,
jusqu’à récemment, ne comparaient que leur journal du lendemain ou
leurs grands bulletins à heure fixe.