On a testé Editorially

Par Paulina Ignacak – Article paru sur 37e Avenue, le 21 septembre 2013

À la recherche d’une plate-forme pour rédiger, éditer et partager des textes avec votre équipe ou vos collaborateurs? Voici Editorially.

Par Paulina Ignacak – Article paru sur 37e Avenue, le 21 septembre 2013

À la recherche d’une plate-forme pour rédiger, éditer et partager des textes avec votre équipe ou vos collaborateurs? Voici Editorially.

Lancé officiellement en septembre, Editorially est le dernier-né des outils collaboratifs conçus pour la rédaction. Développé par des experts en rédaction web, son ambition est de «rendre le plus facile et le plus efficace que possible le processus d’écrire et d’éditer des contenus pour publication en ligne.»

«Notre objectif est de soutenir et d’encourager le processus d’écriture [web], du premier jet à la publication», écrivait d’ailleurs la fondatrice d’Editorially, Mandy Brown, dans un billet de blogue publié en février dernier.

Chez 37e Avenue, nous avons eu l’occasion de tester la plate-forme en version bêta quelques semaines avant son lancement. Voici ce que nous en pensons.

On aime

L’interface minimaliste — Alors que les autres outils en ligne (Google Docs) sont inutilement alourdis par une tonne d’à-côtés et d’options plus ou moins utiles, Editorially se contente de l’essentiel. L’utiliser, c’est presque retrouver le plaisir d’écrire… sur une feuille de papier! En tant que traitement de texte, Editorially laisse aussi de côté le milliard d’options de formatage pour permettre à l’auteur de se concentrer sur les mots. La plate-forme permet seulement d’utiliser des balises simples (markdown) pour spécifier les caractères gras, italiques, des listes, etc. Ces balises se convertissent directement en langage HTML, pour publication en ligne.

L’accent sur le travail d’équipe – Pour écrire en solo, Word est parfait. En revanche, la force d’Editorially, ce sont ses outils collaboratifs. La plate-forme permet d’inviter des gens à collaborer à un texte, et à leur assigner un rôle particulier. Si vous souhaitez qu’un collègue puisse lire votre article sans pouvoir le modifier, vous lui attribuez un rôle de «réviseur». Pour lui permettre de changer le texte, vous l’invitez en tant qu’«éditeur». Chaque texte vient aussi avec un espace de discussion. Un passage d’un article d’un collègue vous semble boiteux? Sélectionnez-le, cliquez sur l’icône du phylactère et proposez un changement. Grâce à cet outil de discussion, tout le monde a la possibilité d’apporter son grain de sel au texte. On l’a essayé, et sincèrement, on ne reviendrait pas aux fonctions de révision de Word.

Les outils de gestion de la production — Pour gérer, par exemple, la production d’une petite équipe de rédaction, Editorially permet de spécifier à quelle étape du processus de production un texte est rendu. Est-il encore à l’état de brouillon (draft), prêt pour la révision, la correction, ou est-il final?

La sauvegarde automatique — Editorially enregistre et conserve toutes les versions d’un texte. La dernière et toutes les précédentes. Vous pouvez ainsi voir le processus de création collaborative en marche!

Les bémols

Fonctions d’exportation et d’importation à raffiner – Pour l’instant, Editorially ne permet pas l’importation ou l’exportation de textes d’autres services comme Evernote ou Google Docs. Ce ne serait, apparemment, qu’une question de temps. «Nous planifions une fonction d’importation depuis Word», nous a confié Mandy Brown. Pour l’instant, copier-coller un texte de Word à Editorially cause d’ennuyeux problèmes de formatage. Lorsqu’un texte est terminé, la meilleure façon de l’exporter dans Word est d’exporter le texte en HTML à partir d’Editorially, puis de l’ouvrir dans Word.

Écriture simultanée non autorisée – Une seule personne à la fois peut travailler sur un texte, ce que certains pourraient trouver décevant pour un outil sensé être «collaboratif». Cependant, la plate-forme permet à un éditeur de prendre le contrôle d’un texte utilisé par un autre éditeur en lui envoyant une requête.

L’absence d’un correcteur automatique — Si, comme nous, vous ne pouvez plus vous en passer, c’est tout de même un dur sacrifice à faire que de se convertir à Editorially!

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