Voir aussi: Sale temps pour les stagiaires en journalisme

Mise à jour – 27/03: La direction du Soleil fait marche arrière. Le quotidien de la capitale a finalement décidé de ne pas accueillir de stagiaires pendant l'été 2012 «pour des raisons budgétaires», explique le directeur de l'information, Martin Pelchat, à ProjetJ.

Voir aussi: Sale temps pour les stagiaires en journalisme

Mise à jour – 27/03: La direction du Soleil fait marche arrière. Le quotidien de la capitale a finalement décidé de ne pas accueillir de stagiaires pendant l'été 2012 «pour des raisons budgétaires», explique le directeur de l'information, Martin Pelchat, à ProjetJ.

Contrairement à son vis-à-vis montréalais, La PresseLe Soleil accueillera cinq stagiaires cet été à Québec. D'autres quotidiens régionaux du groupe Gesca ouvriront également leurs portes aux étudiants en journalisme désireux d'acquérir une première expérience de travail.

Face à la dégringolade des revenus publicitaires, comme d'autres, Le Soleil a suspendu son programme de stage estival en 2008. Mais ses patrons n'ont jamais cessé de croire aux vertus du programme. «Le stage est la meilleure formule pour identifier la relève, la former et lui inculquer notre culture de l'information», explique le directeur de l'information, Martin Pelchat, à ProjetJ.

Les détails organisationnels sont encore à fignoler, mais Le Soleil devrait lancer un appel à candidatures dans les deux prochaines semaines. Les candidats devront se soumettre à un rigoureux processus de sélection comprenant une évaluation de dossier et un examen. Les cinq meilleurs seront invités à se joindre à la rédaction entre juin et août pour un stage rémunéré de 10 semaines. L'expérience n'est pas une garantie d'embauche en septembre, mais le quotidien priorise généralement ses stagiaires pour combler ses besoins en surnuméraires en cours d'année.

À Chicoutimi, le rédacteur en chef du Quotidien, Denis Bouchard peine à recruter des stagiaires. Il a pour habitude d'en recevoir deux du cégep de Jonquière et deux autres de l'Université Laval chaque printemps, mais cette année son appel à l'université est pour le moment resté lettre morte. Le journal saguenéen offre quatre semaines de stage assorties d'un montant compensatoire pour les frais de déplacement. Il embauche ensuite les stagiaires comme surnuméraires pour assurer le remplacement des permanents pendant l'été. Cette année, les besoins en surnuméraires se poursuivront après la belle saison en raison de départs en congé de maternité.

(paragraphe modifié – 28/03) À Ottawa, Le Droit n'accueillera par contre pas de groupe de stagiaires de longue durée, en raison de difficultés à constituer une équipe disponible pour encadrer les recrues. Et, du côté de Trois-Rivières, le rédacteur en chef du Nouvelliste, Stéphan Frappier prendra sa décision fin mars. Le quotidien trifluvien n'a dérogé qu'une année à la tradition d'accueillir des stagiaires pendant la période estivale. Habituellement, il en reçoit quatre à six. M.Frappier est lui-même entré au Nouvelliste grâce à un stage et ne l'a pas quitté depuis.

 

Voir aussi: Rencontre avec une pigiste de Jonquière et Le journalisme en région est-il snobé?