Regards croisés sur les SLAPP

Par le Magazine du Conseil de Presse du Québec, collaboration spéciale

 

Le Magazine du CPQ s'est entretenu avec trois experts, provenant de divers domaines et aux opinions assez divergentes, à propos de ce que l'on appelle, en langage courant, les SLAPP (acronyme anglais pour Strategic lawsuit against public participation), et que l'on appelle en français les poursuites-bâillons.

 

Par le Magazine du Conseil de Presse du Québec, collaboration spéciale

 

Le Magazine du CPQ s'est entretenu avec trois experts, provenant de divers domaines et aux opinions assez divergentes, à propos de ce que l'on appelle, en langage courant, les SLAPP (acronyme anglais pour Strategic lawsuit against public participation), et que l'on appelle en français les poursuites-bâillons.

 

Comme vous le verrez, nos trois experts, Me Raphaël Lescop, Pierre Noreau et Normand Landry, ne s'entendent pas toujours sur le sujet: son importance, sa gravité, l'efficacité de la loi québécoise visant à empêcher ce genre de poursuites, etc.

 

Est-ce que l'on assiste à une judiciarisation d'enjeux qui devraient être débattus dans la sphère publique? Est-ce que la loi anti-SLAPP québécoise permet adéquatement de protéger le public, les journalistes et les médias de ces poursuites? Existe-t-il un "chilling effect" au sein des médias québécois, par crainte de poursuites? Devrait-on aller plus loin que ce qui est déjà prévu par la loi québécoise (54.1)?