Lise Millette, ProjetJ

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) réclame la libération de quatre journalistes pour délit de presse au Cameroun.
Ces délits sont en fait des reportages dits «politiques» et qui visaient de hauts dirigeants du pays dont le président Paul Biya.
L’un de ces journalistes, Lewis Medjo, a été accusé de «propagation de fausses nouvelles» concernant le chef d’Etat et du chef de la police camerounaise.

Mis en détention préventive en septembre 2008, il a été condamné le 7 janvier dernier à trois ans de prison ferme et devra payer une amende de 5 000$.
Les trois autres journalistes n’ont pas encore subi de procès. Il s’agit des directeurs de publication du magazine bimestriel L’Ouest républicain, de l’hebdomadaire Régional et de l’hebdomadaire, Zénith.