Quand la politique freine la liberté de presse

Une déclaration du premier ministre Stephen Harper à l’égard de la
presse a été relevée par Brian Myles, nouveau président de la
Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

Le 28 novembre dernier, M. Harper a participé à une soirée de remise de
prix pour les médias représentant des communautés culturelles. Radio-Canada
rapporte
que dans son discours, le chef conservateur a insisté sur l’importance de la liberté de presse. Une déclaration jugée cynique par
le président de la FPJQ.

«En réalité, sous le gouvernement
Harper, tous les reporters ne sont pas libres de poser des questions.
Les délais dans les demandes de traitement de l’information ont été
multipliés. Moi, j’appelle ça mettre des bâtons dans les roues», a
indiqué Brian Myles, en entrevue à la Société d’État.

Il a également été souligné qu’avant le début de l’allocution de
Stephen Harper, le personnel politique a précisé que le premier ministre  ne répondrait à aucune question de la
presse à la fin de sa présentation.