S’agissant du respect de la liberté de la presse, gravé dans sa Constitution, la France se doit d’être irréprochable, devrait être irréprochable. Aucun journaliste ne devrait y être menotté ni fouillé au corps pour avoir exercé son travail. Il ne suffit donc pas de « comprendre l’émoi » suscité par l’interpellation d’un journaliste, comme l’a si pudiquement dit Nicolas Sarkozy. Il faut être exemplaire.
Comment, sinon, plaider pour la libération du défenseur des droits de l’homme chinois Hu Jia – lauréat du prix Sakharov – quand le directeur d’un quotidien français peut être interpellé au petit matin chez lui ? Comment exiger des autorités birmanes qu’elles libèrent une dizaine de journalistes emprisonnés quand, ici même, un reporter indépendant peut être placé en garde-à-vue pendant 48 heures ?
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