Gil Courtemanche, Le Devoir |

Maintenant que TQS est menacée de faillite et de disparition,
journalistes, chroniqueurs (euses) et intellectuels montent au créneau
au nom de la liberté d’information et de la diversité des points de
vue. Il faudrait sauver TQS au nom de la diversité culturelle et de la
nécessaire multiplicité des langages et des formes d’expression. Voilà
beaucoup de jolis concepts pour défendre l’existence du vide. On nous
raconte que le «mouton noir» a innové. On mentionne Marc Labrèche et
quelques humoristes déjantés. On veut sauver TQS au nom de son passé
précurseur. On ne parle pas de ce qu’est TQS: une machine qui abrutit.