Sylvain Bourmeau, Mediapart.fr |

Aujourd’hui, on réduit le journalisme à ses pathologies, à ses
infirmités les plus manifestes. Et le fait de parler au singulier du
journalisme est devenu l’obstacle le plus dirimant à la compréhension
de ce qu’est l’espace public. A simplement dénoncer, d’ailleurs souvent
à juste titre, les dérives de la presse écrite ou audiovisuelle, on ne
réfléchit plus au journalisme en tant que fonction d’organisation de
l’espace public et donc, au sens large, de la représentation.