Pas de scabs au Journal de Québec

La Presse Canadienne
rapporte que durant le bras de fer qui sévissait entre les parties en
présence, le quotidien a requis les services d’employés de l’agence
Keystone, ceux des employés du site Canoë et ceux de l’Agence Nomade,
ces deux dernières sont des propriétés de Quebecor Media.
 
Le
juge Marc St-Pierre a considéré que ces travailleurs externes ne
pouvaient être considérés comme des scabs parce qu’ils n’étaient pas
physiquement sur place.
 
Au SCFP, on indique déjà que les
syndiqués pourraient porter la décision de la Cour supérieure en appel.
Cette possibilité est présentement étudiée.
 
Le porte-parole des
syndiqués, Denis Bolduc, s’appuie sur la décision de la commission des
relations de travail qui en 2008, concluait que les lois du travail
avaient été violées.