Lombudsman de Radio-Canada rejette la demande de révision du reportage sur la centrale nucléaire Gentilly II

Un téléspectateur a jugé que le reportage diffusé le 13 mai 2008 au Téléjournal Mauricie sur la centrale nucléaire Gentilly II prêtait à confusion car la journaliste avait signé « à Trois‑Rivières » et non « à Bécancour » à la toute fin de son texte.

La journaliste Édith Parizeau a répondu qu’elle savait que la centrale était située à Bécancour, dans le secteur Gentilly. Toutefois, elle écrit avoir choisi de signer à Trois-Rivières car c’est de là qu’elle a fait son reportage. Elle n’a pas été sur les lieux. Elle a réalisé le reportage sans sortir de la salle des nouvelles de Radio-Canada à Trois-Rivières. Elle a utilisé les entrevues et les informations recueillies par une collègue, qui elle, a été à Bécancour.

Cette réponse n’a pas satisfait le plaignant, qui estime que Radio-Canada a manqué de transparence et a fait preuve de partialité en ne signant pas ce reportage à Bécancour.
     
Après avoir visionné le reportage en question, l’ombudsman croit qu’il est parfaitement clair, dans ce reportage, que la centrale nucléaire Gentilly II est située à Bécancour, sur la rive sud du Saint-Laurent et conclut en affirmant que Édith Parizeau a respecté à la lettre le principe d’exactitude au coeur des Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada en signant ce reportage « à Trois-Rivières ». Consultez la suite du rapport ici (format pdf).