Lieux de recherche

QUÉBEC |

Département d’information et de communication de Université Laval
Le Département d’information et de communication de l’Université Laval héberge les organismes suivants:

Centre d’études sur les médias

« Le Centre d’études sur les médias, un organisme sans but lucratif fondé en 1992, est un lieu de recherche, mais il est également un agent de concertation entre les entreprises de communication, les milieux gouvernementaux et universitaires qui poursuit deux objectifs:

  • favoriser le développement et l’organisation de la recherche sur les médias
  • fournir aux professionnels de cette industrie un éclairage adéquat sur les problèmes auxquels ils sont confrontés et sur les contextes national et international dans lesquels ils évoluent, en vue d’améliorer leur performance sur les plans économique, social et culturel.
Les projets du Centre d’études sur les médias reçoivent un appui financier du ministère de la Culture et des Communications. Par ailleurs, le Centre compte deux partenaires universitaires: le département d’information et de communication de l’Université Laval et l’École des hautes études commerciales (HEC) de l’Université de Montréal. Son conseil d’administration est formé de représentants universitaires, gouvernementaux et de l’industrie des médias.

Touchant principalement aux médias traditionnels – presse écrite, radio et télévision (et leurs modes de distribution: câblodistribution, radiodiffusion directe par satellite) – le Centre s’intéresse également aux télécommunications, à la publicité de même qu’aux nouveaux médias qui naissent avec Internet.

Florian Sauvageau, professeur au département d’information et de communication de l’Université Laval, assume la direction du Centre.

On retrouve notamment sur ce site des portraits des différents secteurs de l’industrie médiatique (presse quotidienne et hebdomadaire, télévision, radio, magazines, distribution de radiodiffusion) et un suivi détaillé de l’évolution de la propriété des médias au Québec et au Canada. »

Pratiques novatrices en communication publique (PNCP)
« Le groupe de recherche sur les « pratiques novatrices en communication publique » (PNCP) a été créé en 2001 à l’Université Laval à partir des trois grands constats suivants :

1. le champ de la communication publique, qui regroupe les activités du journalisme, des relations publiques et de la publicité connaît depuis la fin des années 1980 des bouleversements majeurs ayant des incidences directes sur les valeurs et les pratiques professionnelles des acteurs chargés de diffuser des messages sur la place publique ;

2. l’analyse des changements qui affectent le journalisme – notamment en matière d’ écriture de presse et d’ hybridation des genres – ne peut faire l’économie d’une prise en compte des transformations qui se produisent au même moment dans les deux autres domaines (relations publiques et publicité) ;

3. seule une approche interdisciplinaire , associant des perspectives aussi diverses que celle de la communication, de la sociologie, de la science politique, de l’histoire, du droit et de l’économie permet de saisir l’ampleur et la complexité des changements à l’œuvre dans l’univers médiatique.

Convaincus de la pertinence sociale d’apporter un certain nombre de réponses aux défis que posent ces changements fondamentaux aussi bien au milieu professionnel qu’aux citoyens, les membres du PNCP ont pour objectif d’analyser l’ensemble des nouvelles pratiques du champ de la communication publique. Les divers projets de recherche du groupe portent centralement sur le système médiatique du Québec dont l’une des caractéristiques est de combiner les traditions nord-américaine et européenne en matière de traitement des messages publics. »

La chaire de journalisme scientifique Bell-Globemedia
« Le 27 mars 2001, l’Université Laval annonçait la création de la Chaire de journalisme scientifique Bell Globemedia. Cette dernière a vu le jour grâce à la contribution financière du réseau de télévision CTV. Une seule autre chaire de journalisme scientifique existe au Canada. Il s’agit de la CTV Chair in Science Broadcast Journalism de l’Université Carleton d’Ottawa. Dans notre monde en constante évolution, chaque jour qui passe apporte son lot de découvertes technologiques et scientifiques. Le journaliste scientifique joue un rôle d’interprète entre les chercheurs et le public. Sa tâche n’est pas facile : les pièges de l’information sensationnelle et de l’information marketing le guettent.
Dans un tel contexte, la Chaire de journalisme scientifique espère contribuer au développement du journalisme dans le secteur de la science en élaborant un programme d’activités qui soit utile à la fois aux étudiants et aux artisans du journalisme scientifique. Elle se propose de le faire en partenariat avec les divers groupes intéressés : les journalistes, les médias et la communauté scientifique. Ce partenariat se concrétise à travers la réalisation d’activités de réflexion et de formation telles que des colloques, des séminaires, des conférences et des ateliers.»

Groupe de recherche sur les mutations du journalisme (GRMJ)
« Le Groupe de recherche sur les mutations du journalisme (GRMJ) a entrepris depuis 1993 un programme de recherche sur les transformations de la pratique du journalisme au Québec depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Ce programme vise à élucider, dans une perspective historique, les rapports entre le discours journalistique et les conditions matérielles de sa production. Nous avançons que le journalisme d’information au Québec vit depuis une vingtaine d’années une crise qui, à plusieurs égards, s’apparente, à celle qu’a connue le journalisme d’opinion à la fin du XIXe siècle ; nous pensons que les facteurs explicatifs de cette crise sont du même ordre que ceux qui expliquent le passage de la presse d’opinion à la presse d’information. Notre programme de recherche consiste à étudier l’évolution du journalisme, telle qu’on peut la « lire » à travers le contenu des médias et à travers le discours des journalistes sur leur pratique, et à chercher l’explication de cette évolution dans le contexte économique, politique et social. Pour la période contemporaine, nous cherchons en particulier du côté des conditions matérielles de production, c’est-à-dire dans la logique économique des entreprises de presse et dans l’appropriation de l’innovation technique par les entrepreneurs de presse. »

Publications | revues

Les Cahiers du journalisme
« Revue publiée conjointement par l’École supérieure
de journalisme de Lille et le Département d’information et de communication de l’Université Laval (Québec). Lancée en juin 1996 à Lille et co-éditée avec l’Université Laval (Québec) depuis 1999, la revue Les Cahiers du journalisme a pour objectif de diffuser des recherches et des analyses ayant trait à l’évolution des pratiques journalistiques en France et à l’étranger. L’esprit de la revue vise à favoriser le « regard croisé » de chercheurs et de praticiens de l’information sur les principaux thèmes de réflexion qui mobilisent la profession. »

Revue Communication
« Fondée en 1975, la revue québécoise Communication a pour objectif premier de témoigner des analyses et des recherches sur les multiples aspects de la communication publique et des massmédias. Le second objectif est d’offrir, aux professionnels de l’information, un véhicule pour diffuser leur réflexion sur la pratique de leur métier. La revue publie deux numéros par année. Chaque numéro renferme, en moyenne, 220 pages.

La revue Communication est publiée par le Département d’information et de communication à l’Université Laval. »

MONTRÉAL |

UQÀM – École des médias
« La Faculté propose un projet académique dont l’objectif principal est la promotion et le développement de l’enseignement, de la recherche et de la création en communication tant au niveau des différentes formes de la communication sociale et publique que de la communication médiatisée. »

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur la communication,
l’information et la société (GRICIS)

« Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société (GRICIS) a comme objectif d’étudier la place et le rôle de l’information (au sens large) et de la communication dans la dynamique des sociétés contemporaines. Le groupe analyse particulièrement les transformations de l’interaction entre la production et la consommation de l’information, de la culture et de la communication sous l’impact des processus d’industrialisation, d’informatisation (implantation et déploiement des technologies d’information-communication [TIC]) et de marchandisation.

Les travaux du groupe s’intéressent :

  • aux politiques scientifiques, culturelles et des communications
  • à la structuration de l’offre de technologies, de programmes, de contenus et de services résultant de l’action d’une diversité d’acteurs (étatiques, privés, professionnels, individuel-public)
  • à l’organisation du travail dans les différentes filières de production-diffusion-distribution de l’information, du savoir, de la culture
  • à la transmission, à la formation et au développement des usages sociaux des médias et des TIC
Il campe ses analyses dans le contexte de la mondialisation, tant des échanges marchands que des rapports socioculturels, et des efforts de reproduction des spécificités culturelles. Dans cette perspective, il privilégie une méthode comparative des situations nationales, continentales et internationales, entre autres à travers plusieurs programmes de coopération internationale, qui appuient ses travaux d’enquète, quantitative et qualitative, et ceux, plus fondamentaux, portant sur la conceptualisation et la théorisation des rapports culture-information-communication-société. »

Groupe de recherche sur les usages et cultures médiatiques (GRM)
« Né en 1982, le Groupe de recherche sur les usages et cultures médiatiques (GRM) est dirigé par Serge Proulx, professeur à l’École des médias de l’UQAM. Le GRM s’intéresse particulièrement au média télévisuel et aux nouveaux supports médiatiques générés par les technologies d’information et de communication. Il mène ses travaux sur les grandes thématiques suivantes:

  • Les expériences d’usage et de réception vécues avec les médias dans la vie quotidienne
  • Les représentations personnelles que se font les citoyens-consommateurs dans leurs expériences médiatiques
  • Les significations sociales associées aux usages des médias
  • Les modes d’appropriation sociale des technologies d’information et de communication (TIC) par les citoyens et leur maîtrise de la nouvelle culture technique

Les réseaux sociaux se constituant dans un environnement informationnel marqué par les médias et les réseaux de communication. Les possibilités de création ou de résistance culturelles des individus et des groupes. »

Bibliothèque

Chaire UNESCO-Bell
en communication et développement international

« La Chaire UNESCO-Bell en communication et développement international à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) s’inscrit dans le prolongement de la politique adoptée en 1989 par le Conseil général de l’UNESCO, visant la promotion des cultures démocratiques et le développement des infrastructures médiatiques, la libre expression, le pluralisme dans le traitement de l’information et le respect des droits de la personne.

Le développement de nouveaux modèles communicationnels s’impose de plus en plus comme condition essentielle à de nouveaux équilibres internationaux et à de nouvelles libertés. Dans ce contexte, la Chaire UNESCO-Bell vise le décloisonnement et la multidisciplinarité dans les domaines de recherche, d’expertise et d’intervention suivants:

  • La communication et le développement international
  • Les politiques nationales de l’information et le droit des communications
  • L’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et leur utilisation
  • La communication institutionnelle/organisationnelle
  • Le développement et la gestion des médias
  • La formation des usages sociaux
  • La sociologie des communications

Orbicom
« Créé conjointement en 1994 par l’UNESCO et l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Orbicom constituera ultimement un réseau de 300 membres associés et de 25 Chaires UNESCO en communication, présent dans toutes les régions du monde.

Orbicom est soutenu par des institutions internationales, des médias, des gouvernements et des entreprises. Toutefois, le mandat d’Orbicom dérive de la Nouvelle Stratégie de la Communication de l’UNESCO, adoptée à l’unanimité lors de la Conférence générale de 1989. Cette conférence évalue l’impact significatif qu’auront les nouvelles technologies sur les processus complexes qui structurent l’économie, l’environnement, la justice sociale, la démocratie et la paix. »

Université de Montréal – Groupe de recherche sur les jeunes et les médias
« Les jeunes vivent et évoluent aujourd’hui dans un environnement de communication hautement médiatisé et ce, presque dès leurs premiers moments. Ainsi, regarder la télévision est toujours, pour bon nombre d’entre eux, l’activité qui occupe la plus grande partie de leur temps libre. Or, depuis un certain temps, la télévision s’est transformée en intégrant le magnétoscope, les jeux vidéo ou d’autres formes d’interactivité. Parallèlement, les usages du micro-ordinateur et de l’Internet ont aussi considérablement évolué, offrant à chacun l’occasion de s’engager dans des échanges nouveaux, et ce, tant dans la sphère professionnelle que domestique puisque les ordinateurs se retrouvent maintenant dans près de deux tiers des foyers canadiens. En somme, les loisirs médiatiques s’appuient de plus en plus sur des technologies permettant de dépasser les limites spatio-temporelles entre les individus et les groupes.

Nous sommes alors en droit de nous demander comment ces nouveaux contenus et ces nouvelles plateformes interagissent avec le développement cognitif, affectif et psychosocial des jeunes. Comment la compréhension du monde qui l’entoure s’en trouve-t-elle façonnée? Y a-t-il une relation entre ces médias et la formation de l’identité du jeune en tant que membre d’une famille, d’une communauté et d’une culture? D’autre part, il faut aussi s’interroger sur les conséquences sociales de l’appropriation de ces nouvelles technologies. Quelles seraient les stratégies de réglementation optimales dans ce secteur? Ces diverses préoccupations sont-elles partagées au niveau international?


C’est pour explorer des questions de cet ordre, et en même temps faire la promotion de contenus médiatiques de qualité pour nos jeunes, que le Groupe de recherche sur les jeunes et les médias (GRJM) fut créé en 1988. Si, au départ, les besoins les plus pressants étaient du côté de la télévision, le Groupe a rapidement ressenti la nécessité de créer un champ de recherche consacré spécifiquement à l’étude des modifications psychosociales et culturelles engendrées par l’implantation et la diffusion de ce qu’il est convenu d’appeler «les nouvelles technologies de communication».

Université d’Ottawa
Plusieurs professeurs au Département de communication de l’Université d’Ottawa mènent des recherches en lien avec les médias et le journalisme.