Frédérick Bastien, ProjetJ |

La position des partis politiques à l’égard de la communication gouvernementale est loin d’être un enjeu prédominant de cette campagne électorale. Pourtant, les journalistes ont éprouvé plusieurs difficultés depuis l’élection du gouvernement conservateur en 2006.  Dans un texte publié dans Le Devoir, la politologue Anne-Marie Gingras (Université Laval) résume quelques aspects d’une recherche menée avec sa collègue Catherine Côté (Université d’Ottawa). On y décrit les mécanismes par lesquels le bureau du premier ministre exerce un contrôle strict sur les communications gouvernementales, impose de longs délais ou bloque l’information aux médias.