Lise Millette, ProjetJ |

Dire que le journalisme a changé tient de l’euphémisme, mais prétendre qu’il s’est transformé au point de n’être qu’une formule au service du multimédia, ce n’est pas banal.

C’est pourtant ce qu’avance Mitch Joel qui estime que le rôle du journaliste a évolué pour se dissoudre doucement dans la masse de ceux qui produisent de l’information. Un autre terme devenu étrangement général.

Le blogueur soutient qu’au départ, le journaliste avait un rôle lié à la communauté, qu’il récoltait les détails nécessaires à son compte-rendu au terme de difficiles interrogatoires, le tout d’une manière sobre et équilibrée, sans aucun biais et surtout sans opinion de sorte que le public développe par lui-même ses propres conclusions.

Fondamentalement, le travail demeure le même, mais on y a greffé de nouvelles composantes. Les journaux ont fait naître des pages d’opinions, des éditoriaux et tranquillement des pages dont le but se résume à «entertainment». Pour ce qui est des reporters, ils sont devenus des engins de recherche ultra performants et surtout, ils ont compris que la manière de produire est tout aussi important que la production même de contenu. Puisque désormais, c’est ce dont il est question : générer du contenu.

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