Le Buzz: briseurs de grève et Maclean’s

Chaque vendredi, «le Buzz» revient
sur les trois textes qui ont attiré le plus votre attention en
piochant dans nos tweets et nos articles sur la base de nos
statistiques. Cette semaine a été marquée par un débat que nous
avions lancé la semaine dernière : l’utilisation de briseurs de
grève au Journal de Montréal. La sortie d’une édition très
controversée du magazine Maclean’s a également fortement marqué
les esprits.

Au sujet des briseurs de grève, c’est
un tweet menant à une lettre ouverte du président du Syndicat des
travailleurs du Journal de Montréal, Raynald Leblanc, qui a suscité
énormément d’intérêt. Il s’agit d’une réplique à une autre missive du vice-président affaires corporatives de Quebecor,
Serge Sasseville qui écrivait que le journal ne faisait pas appel à
des scabs.

Nous avions nous-mêmes publié un
article et une brève sur ce sujet: «Conflit au JdeM – la loi
anti-scabs est-elle la clef?
» et «Le JdeM engage-t-il ou non des
briseurs de grève?
». Dans la même veine, ne manquez pas, la
semaine prochaine, notre dossier au sujet de la violence
psychologique de ce conflit. Nous l’explorons à travers le regard de
plusieurs journalistes en lock-out et d’un psychologue du travail.

Si elle ne figure pas précisément
dans le top trois de nos statistiques, la controverse au sujet de
Maclean’s revient à de nombreuses reprises dans le top dix, car, en
titrant que le Québec est la province la plus corrompue au pays, le
magazine s’est attiré les foudres de l’ensemble des parlementaires
canadiens et d’une frange importante de la profession journalistique.

Les excuses du groupe Rogers, que nous avons tweeté hier, ont suscité
énormément d’intérêts, de même que la réprimande unanime des
parlementaires.

Nous avons également publié un
article sur ce dossier à partir d’un éditorial fracassant de la
rédactrice en chef et éditrice de L’actualité,
Carole Beaulieu. Nous y rapportons également l’opinion de
plusieurs autres éditorialistes québécois, dont Henry Aubin de The
Gazette
pour qui l’article de Maclean’s embarrasse la profession.

Finalement, un autre texte qui a attiré
votre attention cette semaine est signé Josée Boileau, la rédactrice
en chef du Devoir. Elle y
présente l’équipe de son quotidien pour l’année à venir.