La rédaction a-t-elle besoin de cadres? Et les articles de signatures?

Lise Millette, ProjetJ |

Rue Frontenac aborde la question de front: à quoi servent les cadres dans les salles de rédaction? Le texte tire à boulets rouges sur les cadres qui effectuent présentement le travail des journalistes au Journal de Montréal. Les arguments pleuvent, pas toujours subtils ni délicats. La personne qui écrit s’en permet, normal, le texte demeure anonyme. Une pratique qui avait été dénoncée lors du conflit au Journal de Québec et qui alimentait du coup la perception que les textes étaient écrits par des scabs. Dans ce cas-ci, l’auteur-e utilise l’anonymat vraisemblablement pour éviter d’être identifié au terme du conflit, au moment donc où cette personne redeviendra le ou la subordonnée d’un cadre. La question mérite peut-être qu’on s’y attarde…