Le journaliste Nelson Dumais livre une réflexion sur la gratuité de l’information, responsable en grande partie de l’affaiblissement des abonnements aux journaux écrits.

Avouant lui-même ne plus acheter de journaux, il écrit miser plutôt sur «l’instantanéité du Web. Je n’ai pas à attendre que l’on me livre (ou que j’aie acheté) La Presse, je n’ai pas à bâiller jusqu’à 22 h pour pouvoir admirer le grand talent de Céline Galipeau. Je clique quand j’en ai besoin et je trouve chaussure à mon pied. N’importe quand, où que je sois! Allez trouver Le Devoir dans un café de San Diego!»

Son questionnement l’amène à appréhender l’effondrement des emplois des professionnels et le passage de journaux employant 150 journalistes à une structure web qui reposera sur une équipe de moins de 30 personnes. «Peut-être qu’à ce moment, je ne retrouverai plus l’information de qualité à laquelle j’ai présentement accès gratuitement. Peut-être qu’à ce moment-là, je constaterai avoir été un des millions de petits malins qui se sont tirés dans les pieds en privilégiant l’information sur le Web».

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