Colette Brin, ProjetJ |
En ce début d’année apparemment fatidique, les conjectures quant à une mort prochaine de la presse écrite quotidienne – voire du journalisme – et les conseils pour éviter le pire se multiplient. Dans le magazine Atlantic Online, le journaliste Michael Hirschorn se demande si la disparition du New York Times, fleuron du journalisme américain à présent étouffé par ses dettes, serait finalement un si grand drame.
Jusqu’ici, il était convenu que les médias bénéficiant d’une forte image de marque seraient mieux placés pour survivre aux transformations fondamentales de l’environnement économique et technologique. Mais Hirschorn avance que ces quotidiens “de qualité”, le Times en tête, ont contribué eux-mêmes à dévaluer leur propre marque en se dispersant dans les contenus légers et superficiels.
Pour Hirschorn, si le Times doit survivre, il devra sans doute réduire sensiblement sa rédaction et se concentrer sur les aspects où il se démarque le mieux: un solide travail de synthèse par agrégation des contenus, un vaste réseau de collaborateurs, et une bonne dose de reportage original.
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