Journalistes torturés

Bertrand Tremblay, Le Quotidien |

Le consommateur de l’information aura le dernier mot. C’est lui qui désignera les médias gagnants. Les 600 congressistes de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) qui compte 2200 membres ont quitté le château Frontenac, hier midi, torturés par cet immense point d’interrogation: quel moyen de communication méritera la faveur du public?

Des spécialistes des États-Unis, de France et du Québec sont venus à ce 40e congrès de la FPJQ, les placer, sans ménagement, devant les inconnus du phénomène Internet. Le système de transmission de l’information et du savoir subit sa plus profonde mutation depuis Gutenberg. À leurs interrogations remplies d’inquiétude, Bruno Rives, expert des technologies, n’a pu leur servir la réponse attendue. Son entreprise, Tebaldo, multiplie les expériences. Avec la magie de l’informatique, elle teste des prototypes comme ce calepin électronique, autre forme de Blackburry, qui défile les pages d’un journal ou d’un livre à la commande de votre index. Il suffit de le nourrir avec un module de transfert.