Si le Conseil de
presse du Québec
cherchait à redonner un aplomb à son image
affaiblie après le départ précipité de son ancien président Raymond

Corriveau et la décision de TVA,
Astral, Corus, Radio-Nord, RDS et TQS de quitter
le giron de la
structure, il a trouvé celui qui a la stature de rendre à cette
instance tripartite la stature espérée.

Le juge John Gomery a en effet accepté de prendre la relève du CPQ où siègent des représentants du public, des journalistes et des
entreprises de presse. Il prend ainsi la releve de Guy Amiot qui
assumait l’intérim en attente d’une nomination.

Le CPQ reçoit et traite les plaintes à l’égard des médias, toutes plates-formes confondues. Il fait également la promotion de l’éthique en matière de droits et responsabilités de la presse.

Même s’il appartient au milieu juridique, le juge Gomery se défend de vouloir durcir l’instance qu’il a accepté de présider. Il compte s’attaquer aux principes de transparence et d’accès et de faire en sorte de miser sur “l’embarras” comme principale arme dissuasive.

Créé en 1973, le Conseil est né des besoins
et des inquiétudes communes de journalistes, des
entreprises de presse et du public.