Lise Millette, ProjetJ  |

Licenciements et assassinats, la situation est hostile en Russie où bientôt, si la tendance persiste, plus aucun journaliste ne voudra enquêter sur le Service de sécurité fédérale (FSB), l’organe qui a remplacé le KGB.

En novembre dernier, deux journalistes ont été congédiés du Novaya Gazeta, ce même journal où travaillait Anna Polikovskaïa, assasinée en 2006. La journaliste était reconnue pour ses textes critiques à l’égard du président Vladimir Poutine et du FSB.

Le procès sur ce meurtre a disculpé deux des trois accusés. Coïncidence, un des journalistes licenciés venait de signer un article précisant qu’un des accusés était en fait un membre d’un département secret du Service de sécurité fédéral. Ce journaliste affirme avoir accumulé de nombreuses informations sur ce département de la sécurité Russe. Le 19 janvier, une autre journaliste de Novaya Gazeta a été assassinée à Moscou.

Selon les statistiques de l’organisation Press Emblem Campaign, la Russie vient au 7ème rang des pays au monde où il y a le plus de journalistes assassinés.

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