La Cour Supérieure a consenti à
donner un nouveau sursis à Rue Frontenac. Un mois après avoir
obtenu 30 jours de protection de la Loi sur la faillite et
l’insolvabilité, l’équipe en a obtenu ce matin 45 supplémentaires.
«La situation évolue positivement
avec les investisseurs potentiels, mais il nous fallait un peu plus
de temps ce que la Cour nous a accordé», a confié le coordonnateur
général de Rue Frontenac, Richard Bousquet. Il explique être en
pourparlers avec un groupe d’investisseurs provenant du secteur de
l’Internet avec lequel il tente d’élaboration d’un modèle
d’affaires.
La protection de la Loi sur les
faillites permet la survie d’une compagnie insolvable par un
arrangement avec ses créanciers. Dans le cas de Rue Frontenac, la
dette accumulée est d’environ 120 000 dollars. Le site d’information
fait également face à trois poursuites judiciaires.
Conçu comme un moyen de pression
syndical pendant le conflit de travail au Journal de Montréal,
Rue Frontenac a réussi
à survivre à la fin du conflit et à devenir une référence dans
le paysage médiatique québécois. Alimenté par une quarantaine
d’artisans, il attire quelque 500 000 visiteurs uniques par
mois, mais génère des revenus insuffisants pour exister sans le
soutien syndical.
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