Michel Monette, Cent Papiers |

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a décidé que
désormais, il fallait adhérer à son code de déontologie pour pouvoir en
devenir membre. Jusque-là, ça va. Il aurait même fallu que cette
exigence soit impérative depuis bien longtemps. Le problème, c’est que
cette louable initiative cache un malaise profond, une sorte de guerre
des boutons version Web. D’un côté, la bande est formée de
journalistes, de l’autre elle regroupe des blogueurs. But de la
bataille : le contrôle du «droit du public à l’information». Pas de
quartier. On ne rigole pas avec quelque chose d’aussi sérieux.