Yves Boisvert, La Presse |

Comme ça, vous ne voulez pas d’élections? On vous comprend, mais mettez vous à la place de Jean Charest un instant. A-t-il seulement le choix?

Il est en train de ramasser des feuilles dimanche matin en méditant sur les enjeux de l’économie mondiale et l’avenir du Québec quand un fidèle lieutenant l’appelle.

«L’heure est grave, monsieur le premier ministre.

– Que se passe-t-il, fidèle lieutenant?

– C’est le PQ… Pauline Marois…

– Qu’est-ce qu’elle a? Est-elle partie avec son prof d’anglais?

– Non… Elle… Ils… J’ai peine à le dire tant c’est horrible!