Les syndicats des
quotidiens Le Droit, La Tribune, La Voix de l’Est, Le Nouvelliste, Le
Soleil, Le Quotidien et Progrès-Dimanche ont décidé d’aborder Gesca de
front en négociant en bloc le renouvellement de leurs conventions
collectives.

Plutôt que de d’obtenir des gains à la pièce, les douze syndicats impliqués, qui représentent 750 employés, ont décidé de concerter leurs demandes. Les bannières du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ) et la Fédération nationale des communications-CSN ont convenu de négocier des propositions communes destinées à préserver “les conditions de travail nécessaires à la qualité de l’information.”

Des consensus ont été établis en matière de rémunération, de congés et vacances, de la semaine de travail, de la sous-traitance et des primes de licenciement, des multiplateformes de régime de retraite et d’assurances collectives.

Gesca espère
récupérer plus de 10 millions $ pour se donner la marge nécessaire pour
traverser la crise, tout en soutenant que ses publications sont toutes
rentables.

Les villes centres desservies par ces journaux sont Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Ottawa-Gatineau et Granby.