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C’est à présent au tour de CNN de fermer son unité de journalisme scientifique. Dernier épisode d’une longue série, la même semaine où un des meilleurs quotidiens américains, le Los Angeles Times, se retrouve au bord de la faillite.

Les déboires du journalisme scientifique apparaissent mineurs, à côté de ceux du Los Angeles Times et de son groupe de presse, Tribune. Mais ils sont symptomatiques de ce qui se brasse dans le secteur des médias : depuis les années 1970, les journaux perdent petit à petit des lecteurs et coupent dans leur personnel — et les journalistes scientifiques ont souvent été les premiers à écoper.

CNN faisait partie des quelques grands médias à avoir conservé une équipe spécifiquement attachée à la science, la technologie et l’environnement : sept personnes, dont six derrière la caméra et un journaliste. Ces sept personnes perdent leur emploi ou sont assignées à d’autres tâches.