AFP, via FPJQ |

La presse est en crise. Ce n’est pas une nouvelle. Ce qui l‘est, c’est la disparition, sous nos yeux, d’un journalisme de qualité et d’investigation, qui constitue désormais une menace pour la démocratie. Moins informés, les citoyens sont moins armés face aux pressions politiques et économiques. Un comble dans notre nouveau monde Internet, où prolifèrent connaissances et informations !

 Car dans ce nouveau monde, les médias traditionnels n’ont toujours pas trouvé le modèle économique pour profiter de la révolution numérique. Ils luttent pour leur survie et mettront de longues années à retrouver un équilibre. Pendant que les forces du marché testent de nouveaux moyens de financer des rédactions, les citoyens, les pouvoirs publics, les entreprises, les nouveaux géants du Web,doivent l’aider à traverser cette période de transition et l’encourager à se réinventer.

Mécénat, philanthropie, fondations, associations, aides, journalisme à but non lucratif, sont autant de pistes de réflexion, à condition que soit sauvegardée une totale indépendance éditoriale. A condition aussi, que la presse adapte ses contenus, souvent dépassés, à la société actuelle.