Quelle question saugrenue : tout le monde sait qu’un journaliste sert à cirer les pompes de ses chefs, de son patron, des publicitaires, des hommes politiques et des chefs d’entreprise. Ce qui lui permet au passage de gagner maigrement sa vie. S’il est un peu aigri de cette situation, il s’en satisfait parce qu’il ne saurait pas faire grand-chose d’autre dans la vie réelle et parce que la fréquentation des puissants lui donne quelque importance auprès de son entourage.
Pourtant, dans l’idéal, un journaliste doit répondre au droit du public à l’information et, comme le dit joliment la Cour européenne des droits de l’homme, « les journalistes exercent leur mission de chien de garde de la démocratie ».
Entre l’image, souvent véhiculée par les médias eux-mêmes, et l’idéal se situe la réalité : la démocratie comme l’économie de marché ne peuvent fonctionner et subsister sans des contre-pouvoirs aux actions différentes mais convergentes : les associations, syndicats et partis doivent proposer et contredire les pouvoirs en place, tandis que les journalistes doivent dévoiler et révéler les pratiques des uns et des autres, en un mot simple, ils doivent informer.
Faire-savoir n’est pas toujours facile, c’est pourquoi les journalistes doivent disposer de moyens humains et matériels, ni toujours de tout repos, c’est pourquoi les journalistes doivent bénéficier de protections particulières dans l’accomplissement de leur mission. A charge pour eux de satisfaire à la demande du public.
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