Marc-Olivier Bherer, Le Québec vu d’ailleurs

Grand reporter au quotidien The Independent, Robert Fisk est chez lui au Proche-Orient. Mais pour Internet, qu’il dit ouvertement détester, et les affaires québécoises, on repassera.

Robert Fisk a couvert pour ce quotidien plusieurs guerres et conflits, chaque fois avec une rigueur qui lui a valu plusieurs prix et distinctions. Il n’est pourtant pas à l’abri de l’erreur, surtout lorsqu’il se lance à la défense de la vertu journalistique.

Dans un article publié ce week-end, il s’en prend à la direction du Los Angeles Times et du Globe and Mail. Ces deux rédactions ont modifié deux articles jugés trop polémiques qui portaient sur le génocide arménien. Le Globe, crime de lèse-majesté, a même eu l’audace de retoucher un article de Fisk en remplaçant le mot “génocide” par “tragédie”.