LCN fera sa rentrée le 9 septembre prochain avec une toute nouvelle émission d’informations internationales, 30 sur le radar. Trente minutes pour décortiquer et vulgariser ce qui s’est passé dans le monde pendant la journée. À la barre de cette quotidienne, François Bugingo en studio à Montréal et Richard Latendresse à Washington, qui apportera un éclairage états-unien.
Par Hélène Roulot-Ganzmann
Maître mot de ce nouveau rendez-vous avec l’actualité internationale: la vulgarisation.
LCN fera sa rentrée le 9 septembre prochain avec une toute nouvelle émission d’informations internationales, 30 sur le radar. Trente minutes pour décortiquer et vulgariser ce qui s’est passé dans le monde pendant la journée. À la barre de cette quotidienne, François Bugingo en studio à Montréal et Richard Latendresse à Washington, qui apportera un éclairage états-unien.
Par Hélène Roulot-Ganzmann
Maître mot de ce nouveau rendez-vous avec l’actualité internationale: la vulgarisation.
«Je veux expliquer aux Québécois pourquoi c’est pertinent de parler de l’Égypte et en quoi ça pourrait les concerner, explique le futur animateur et grand spécialiste de l’international, François Bugingo. On dit souvent que le Québec ne s’intéresse pas à ce qui se passe en dehors de la province. Mais est-ce que nous, les gens de l’international, ne pourrions pas nous remettre un peu en cause et en finir avec le snobisme qui nous encourageait à jouer la carte du club fermé en utilisant des formules compliquées pour nous donner l’impression d’être intelligent? Les gens qui m’écoutent à la radio me disent souvent qu’ils s’intéressent à ce que je dis parce qu’enfin, ils comprennent! Ça ne veut pas dire que j’élude toute la complexité que peut comporter une situation sur le terrain. Mais je l’explique avec des mots simples et accessibles à tous.»
Une marque de fabrique que François Bugingo va donc décliner sur les ondes de LCN chaque soir dès le 9 septembre. Trente minutes pour dérouler les sujets qui ont retenu l’attention durant la journée et les expliquer le plus simplement possible. Trente minutes pour revenir également sur des sujets délaissés.
«Les journalistes fonctionnent souvent en meute, estime François Bugingo. Aujourd’hui, nous sommes tous sur l’Égypte alors qu’il se passe des choses graves en Somalie. L’émission tentera d’aller aussi sur des terrains moins médiatisés et restera à l’écoute des téléspectateurs. Si via Twitter, Facebook, leurs messages téléphoniques, les lettres qu’ils peuvent nous envoyer, nous nous rendons compte qu’ils veulent qu’on revienne sur les fondements de la crise en Grèce pour mieux la comprendre, nous le ferons, même si ça a disparu des nouvelles.»
Magazine monde
Quant à la formule, elle ne sera pas rigide.
«Parfois, si je connais bien le terrain, je commenterai moi-même une situation, explique le journaliste. S’il y a des points de vue contradictoires, nous organiserons un débat. Nous pourrons également débattre avec Richard Latendresse lorsque nous aurons des interprétations différentes. Nous ferons appel à des experts, diffuserons des reportages, des graphismes, etc. Les sujets pourront durer 2 ou 15 minutes. Je préfère d’ailleurs parler de magazine monde plutôt que d’actualités internationales. Car il ne s’agira pas seulement de politique ou de géopolitique. Nous pourrons aussi bien parler des JO de Sotchi, de culture ou de nouvelles insolites. Bref, de tout ce qui est révélateur d’une société, de ses mœurs et de son évolution.»
L’émission sera nourrie par la salle des nouvelles et des images en provenance de CNN et de Reuters, notamment. Tout l’enjeu résidant, devant la masse d’images qui proviennent des quatre coins du monde, de ne pas tomber dans la facilité et le spectaculaire.
Expliquer le monde à partir d’ici
François Bugingo continuera également à intervenir au besoin dans les bulletins de nouvelles de Pierre Bruneau et Sophie Thibault, sur TVA et LCN, et chaque jour sur les ondes du 98.5FM à Dutrizak l’après-midi.
«C’est sûr qu’une quotidienne, c’est prenant, admet-il. Mais je trouve ça plus facile à gérer qu’une hebdomadaire. Il s’agit de coller aux enjeux du jour, pas de se demander le lundi ce qui va être pertinent le dimanche suivant, d’enregistrer une émission le mercredi sur le Nigéria, avant qu’une bombe n’explose en Iran dans les cinq minutes qui suivent… Dans une émission quotidienne, on a plus le droit à l’erreur parce qu’on peut faire un suivi du sujet dès le lendemain et réadapter notre commentaire en fonction des nouveaux éléments.»
Cette nouvelle émission débarque à LCN au moment où Radio-Canada arrête Une heure sur terre.
«Je ne comprends pas les gens qui disent que l’international, ça n’intéresse personne et que ça coûte cher, commente François Bugingo. On peut très bien expliquer le monde à partir d’ici, et on peut passionner nombre de gens avec ce qui se passe ailleurs pourvu qu’on le raconte bien.»
Un secteur de l’actualité sur lequel le groupe TVA semble vouloir investir. Il veut faire de 30 sur le radar une émission de référence et réfléchit à des déclinaisons possibles.
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Marie-Ève Bédard, correspondante de Radio-Canada au Moyen-Orient
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