Time a nommé le créateur de Facebook,
Mark Zuckerberg, personnalité de l’année 2010. Le comité éditorial
a donc renié le vote du public qui a massivement voté pour le
fondateur de Wikileaks, Julian Assange. Ce choix, entre deux hommes
qui chacun à leur manière ont modifié notre rapport à
l’information et au web, fait débat.
«Entre Zuckerberg et Assange, entre
deux héros de la Toile, Time a choisi le moins subversif»,
écrit Pierre Haski de Rue89. Même son de cloche du côté du
chroniqueur de La Presse, Vincent Marissal. Pour lui, «la
vraie personnalité de l’année, c’est Julian Assange, qui était
dans la liste des candidats, mais qui dérange probablement trop
l’ordre établi pour se mériter un tel honneur».
Mais la rédaction de La Presse
semble divisée. Mario Roy donne en effet raison au magazine
américain sur le blogue de l’édito. Selon lui, «le phénomène
Assange est sans grande portée réelle et sera éphémère», alors
que «Facebook a effectivement changé la nature des liens sociaux
qu’établissent entre elles des centaines de millions de
personnes».
C’est ce que défend le rédacteur en
chef de Time Richard
Stengel. «Facebook a mis en contact un demi-milliard de personnes et
tisse leurs relations, Facebook est devenu le troisième plus grand
pays au monde, il représente près d’un dixième de la planète»,
explique-t-il dans son éditorial.
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