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Les coupes sombres dans les salles de rédaction se poursuivent. En 2007, des quotidiens américains en étaient réduits à supprimer… les critiques cinéma et télé. Peu de devins auraient cru qu’on en arriverait là. Sauf, sans doute, les journalistes qui furent victimes des premières coupures… il y a 30 ans !

« La question de savoir ce qui constitue un contenu non indispensable et ce qui représente un élément-clef de l’identité d’un journal » a pris des tournants beaucoup plus subtils en 2007, notait pudiquement, en janvier dernier, le rapport annuel State of the News Media (1). En effet, alors que l’abolition des bureaux à l’étranger avait jadis pris peu de gens par surprise – justification prévisible des gestionnaires : privilégier l’information locale – on aurait pu croire que les critiques de films seraient jugés, eux, indispensables. Spécialement dans de grandes villes, bien pourvues en salles de cinéma, comme Détroit (Detroit Free Press) ou Atlanta (Atlanta Journal-Constitution).