Le débat sur les coupures à Radio-Canada rate la cible. L’enjeu n’est pas de savoir si la SRC sera en mesure d’assumer son rôle de service public national, mais bien de s’assurer que les citoyens ont accès à des contenus pertinents et diversifiés. C’est la position que défend Martin Bougie, directeur général de l’Association des radiodiffuseurs communataires du Québec (ARCQ).
Selon lui, Radio-Canada n’a pas le monopole de la production d’information sérieuse, de la diffusion culturelle, de la formation des journalistes et du risque de mettre en ondes des contenus qui se distinguent ou encore de faire découvrir des artistes émergents.
«Qu’ont en commun les Rock et Belles Oreilles, François Pérusse, Jean-René Dufort, Claude Rajotte, Monique Giroux, Marie-France Bazzo et Sophie Thibault? Ils sont tous passés par la radio communautaire avant de connaître le succès… dans les secteurs publics et privés.»
L’ARCQ n’est pas la seule à faire entendre sa voix. Mario Cecchini, vice-président de CORUS Québec, juge méprisante la prémisse voulant que le contrôle de la qualité demeure «l’affaire d’un seul radiodiffuseur public». Il croit que cantonner ainsi le débat dans de tels retranchements ne mènera qu’à des échanges stériles et des divisions qui ne permettront pas aux médias de sortir de la crise actuelle.
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